Keywords: Detail.cloture.tombeau.Maximilien.png On voit par exemple sur les montants de fer forgé de la grille de clôture du tombeau de Maximilien des ornements de fer battu qui sont soudés au corps même du montant et non goupillés ou rivés Nous avons eu quelquefois l'occasion de signaler même en France ce procédé de fabrication entièrement perdu aujourd'hui et fréquemment employé à la fin du XV<sup>e</sup> siècle et au commencement du XVI<sup>e</sup> Ces soudures ne consistent pas en une simple brasure au cuivre ou au laiton Aucun métal étranger au fer n'apparaît entre l'âme et le fer battu apposé Bien que celui-ci n'ait qu'une épaisseur de 1 ou 2 millimètres au plus il adhère parfaitement à cette âme sur toute sa surface Le fragment que nous donnons ici fig 44 provenant de la grille du tombeau de Maximilien explique ce procédé Les feuilles de tôle ou de fer battu soudées ont été repoussées évidemment avant l'opération qui les a fait adhérer parfaitement à l'âme puisque après cette opération il n'eût été possible que de les buriner mais non de leur donner le modelé souple et doux du repoussage au marteau Viollet-le-Duc Drawings by Eugène Viollet-le-Duc |